Entre les Caves Notre Dame et les Montpelliérains, l’histoire dure depuis quarante ans. Il faut dire que la grande bâtisse en pierre, située au 1348 de l’avenue Raymond-Dugrand, ne passe pas inaperçue.
Positionnée entre le Marché du Lez et le restaurant Terminal #1, cette institution propose un large choix de vin et de spiritueux. Au total, près de 3 000 références se nichent, à bonne température et impeccablement rangées, sur les présentoirs en bois. Et parmi elles, on trouve les trois rouges du Mas de l’Ecriture.
Responsable de la boutique depuis 2018, Olivier Consuegra avoue un coup de coeur pour ces jolis nectars issus des Terrasses du Larzac. « C’est l’appellation qui monte en gamme, souligne-t-il. Parmi les grandes étiquettes de ce terroir, on trouve les vins de Pascal Fulla et de sa fille Léa. En fait, je les connais depuis 2008. À l’époque, je travaillais pour le restaurant Trinque Fougasse, route de Mende. Leurs vins étaient déjà d’une grande précision. »
A l’évocation des trois cuvées de l’Ecriture, les papilles de ce Catalan de Céret frétillent. « L’Emotion, c’est un vin plaisir, gourmand, qu’on peut déboucher entre copains et dont la restauration montpelliéraine raffole. Non seulement, c’est un vin généreux, mais son prix est abordable et notre clientèle de restaurateurs est particulièrement sensible à cet argument », explique Olivier Consuegra qui approvisionne de nombreuses tables à Montpellier.
Quand on lui parle de la cuvée des Pensées, il répond subtilité et complexité. « C’est un vin complètement caractéristique des Terrasses du Larzac, tout en finesse, avec de beaux équilibres et une matière élégante. On sent le savoir-faire du vigneron. »
Reste le must, la cuvée prestige de l’Ecriture avec des millésimes anciens qui défient le temps. « Le talent de ce domaine, c’est de proposer trois vins différents. La cuvée de l’Ecriture, c’est celle des grandes occasions. Son potentiel est énorme, on a des 2006 qui conservent encore toute leur puissance. C’est un vin d’hiver, à boire à côté de la cheminée, sur une belle viande ou du gibier, assure le responsable des Caves Notre Dame. C’est un vin de grande garde qui n’en finit pas de surprendre le dégustateur au fil des ans ». Preuve que la patience, c’est l’écriture du temps…