Du vigneron au consommateur ! A l’initiative de la cave montpelliéraine des Grands vins de France - qui possède une enseigne au Polygone et une boutique rue de l’Argenterie - le Mas de l’Ecriture a présenté ses vins au public quelques jours avant les fêtes de Noël et de la nouvelle année. C’est Honorine, la jeune et dynamique commerciale qui s’est chargée de rencontrer les amateurs de vin et d’évoquer avec la clientèle de la cave les secrets de fabrication du Mas de l’Ecriture.
Responsable du magasin du Polygone depuis cinq ans, Mikael Billy, homme aux vies multiples, avoue un faible pour les Terrasses du Larzac, et en particulier pour le domaine de Pascal et Léa Fulla. « J’ai dégusté la cuvée Les Pensées pour la première fois, il y a une quinzaine d’années. Je travaillais à la Maison de la Lozère avec le chef Eric Cellier et Pierre Morel. Ce fut un coup de cœur. Ce jour-là, j’ai rencontré la finesse, l’élégance, avec une approche moins puissante que dans les autres vins de la région. »
Au fil du temps, Mikael le Guadeloupéen s’intéresse à des millésimes plus anciens. Il apprécie l’harmonie des cuvées et la constance de la vinification. Comme un bon accord, la cuvée Les Pensées 2015 reste gravée dans sa mémoire, tout comme les flacons de L’Ecriture des années 2002 et 2006. « Ce sont des bouteilles qui traversent très bien le temps », poursuit le caviste qui retrouve des marqueurs très personnalisés comme la garrigue mentholée.
Pas vraiment surpris par le prix décerné par la Revue des vins de France , Mikael Billy souligne « la complexité et la très belle évolution des vins du domaine ». Il recommande d’ailleurs d’ouvrir la cuvée L’émotion sur de bonnes charcuteries ou à boire seul car, assure-t-il, « c’est un vin qui se suffit à lui-même. »
S’il préconise Les Pensées sur un agneau de 7 heures, il recommande vivement la cuvée de prestige L’Ecriture « sur une viande maturée ou un tournedos Rossini ». Parole d’artiste ! La preuve : Mikael, c’est aussi Miki Debrouya, musicien et chanteur de talent aux influences tropicales. L’écouter en dansant, c’est comme boire un bon vin en mangeant : c’est voyager !