Les 40 caves parisiennes du Repaire de Bacchus craquent pour le Mas de l’Ecriture

Les 40 caves parisiennes du Repaire de Bacchus craquent pour le Mas de l’Ecriture

« La constance dans la qualité, c’est la signature des grands domaines ». Directeur des achats depuis quinze ans pour l’enseigne parisienne Le Repaire de Bacchus, Paolo Bouca Nova ne tarit pas d’éloge lorsqu’il s’agit d’évoquer le Mas de l’Ecriture. La rencontre, entre cet expert aux papilles affûtées et les Fulla père et fille, remonte à presque vingt ans. « J’ai connu leur vin avec de les rencontrer eux, se souvient ce natif de Corse qui a commencé par la restauration avant de succomber aux charmes de la vigne de la plaine orientale d’Aléria. A travers les salons et les dégustations, j’ai été impressionné par l’élégance et la régularité des millésimes de l’Ecriture. Le domaine leur ressemble. Il est à taille familiale, simple, pas ostentatoire, ça respire l’authenticité ».
Il n’en fallait pas plus pour que Paolo sélectionne cette carte de visite frappée du sceau des Terrasses du Larzac et irrigue les quelque 40 caves disséminées dans la capitale et la proche couronne. « Le Repaire de Bacchus, c’est la boutique de vins de proximité par excellence. Nous proposons entre 1 500 et 2 000 références. Nous sommes sur de petites surfaces et tous nos cavistes sont des professionnels du vin qui savent en parler, connaissent les terroirs et conseillent la clientèle avec précision ». Une clientèle parisienne de plus en plus attirée par des vins qui ont une histoire, une identité. L’année dernière, pour les 40 ans du Repaire de Bacchus, Paolo a invité 40 vignerons pour le plus grand plaisir des cavistes. Signe de cette reconnaissance, Pascal et Léa ont participé à l’événement et présenté leurs vins. Le « boss » des achats garde en mémoire cette dégustation. « La cuvée L’Emotion, c’est la porte d’entrée du domaine. C’est un vin plus facile à comprendre, même si ce n’est pas un vin facile, car il a de la profondeur et une âme. Les tanins sont fondus, la structure est souple, délicatement épicée ». Et Les Pensées ?
« Elles sont à l’image de Pascal. Une fois la carapace percée, on se retrouve face à un vin très profond, avec un caractère bien trempé et une structure importante. C’est déjà un vin de gastronomie qui s’adresse à un consommateur averti. »

Quant à L’Ecriture, la cuvée signature du domaine, Paolo Bouca Nova avoue son
admiration. « C’est un très grand vin rouge du Languedoc, avec un gros potentiel de garde. Il est puissant et raffiné, volumineux et élégant. Il faut l’accompagner d’un mets qui correspond à cette structure. Gibier, champignons, pigeon, un lièvre à la royale très à la mode à Paris. On peut aussi l’ouvrir sur un magret de canard ou une pièce de bœuf saignante. C’est beau, c’est grand ». Parole de fils de Bacchus.

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