Newsletter Juillet 2024

Votre newsletter du 15 Juillet 2024 🍇

🍷 Pour les rouges 2022, c’est l’heure de la mise en bouteille

Après la mise en bouteille du blanc 2023 des Poèmes de l’Ecriture en mars dernier, la chaîne d’embouteillage a pris soin des cuvées rouges 2022 en cette fin juin. Une opération délicate qui intervient quelques semaines après les minutieux assemblages des cinq cépages de l’appellation réalisés par Léa et Pascal Fulla. Dans le secret du chai, ils ont élaboré les cuvées Les Pensées, L’Emotion et l’Ecriture avec précision, expérience et dans la continuité de la signature du domaine.

Après avoir aseptisé tout le circuit et installé toutes les matières sèches (bouchons, capsules, bouteilles, cartons) au coeur de la chaîne mobile, les professionnels de la société Vitivin, avec lesquels le Mas de l’Ecriture travaille depuis vingt ans, ont transféré avec délicatesse les six cuves et rempli près de 25 000 bouteilles.

Désormais disposés sur des palettes dans la cave du domaine, les milliers de flacons profitent désormais d’un temps de repos de plusieurs semaines avant d’être comme commercialisés.

A cette occasion, Pascal Fulla livre ses premières impressions, avant que le temps ne fasse évoluer favorablement le nectar.

L’Emotion : à la dégustation, l’expression est généreuse. On y retrouve des notes de gelée de mûres, fraises des bois, bonbons de réglisse. La bouche est fraîche, tonique, avec des notes de poivre blanc. La structure est belle, la bouche persistante.

Les Pensées : on retrouve l’élégance de la cuvée, avec des notes d’orange sanguine, de chocolat, de cerise. La bouche est charnue, légèrement épicée et réglissée en finale.

L’Ecriture : le nez est profond et joue sur les fruits noirs. Des notes d’encre, réglisse et tapenade procurent de belles sensations. Les tanins sont bien fondus, le volume en bouche est ample. C’est une cuvée riche et élégante.

🎭 Le Mas de l’Ecriture accompagne Marion Fayolle, lauréate du prix littéraire Sauramps-Midi Libre

Le prix « Habiter le monde » Sauramps-Midi Libre a été remis, mi-juin, à la romancière Marion Fayolle pour son livre « Du même bois » publié chez Gallimard. Cette manifestation culturelle s’est déroulée dans les rayons de la librairie montpelliéraine, en présence de l’autrice, du président du jury Claude Sérillon, de nombreux lecteurs et de Pascal et Léa Fulla, les vignerons du Mas de l’Ecriture, partenaires de cet événement littéraire qui s’inscrit dans le cadre de la 39e Comédie du Livre (photos Jean-Michel Mart/Midi Libre).

« Un livre ne se referme pas, il ouvre sur le monde », a commenté Claude Sérillon, avant de céder la parole à Marion Fayolle particulièrement touchée par cette distinction. « J’ai écrit ce livre un peu comme on jette un caillou dans l’eau. Grâce à vous, je vois qu’il y a de plus en plus de ronds dans l’eau et cela me touche beaucoup ! ».

Illustratrice reconnue - elle expose jusqu’au 6 janvier 2025 au centre Pompidou à Paris - Marion Fayolle a rédigé une chronique inspirée de sa famille de paysans ardéchois qui, d’une génération à l’autre, se passent le témoin d’une vie imbriquée dans le paysage. « C’est un voyage chromatique qui invite à reconquérir les rapports harmoniques avec la nature », a souligné l’architecte François Fontès.

Propriétaire de la librairie Sauramps, il a savouré, à l’instar de tous les invités, les pages de l’ouvrage et les vins du Mas de l’Ecriture élaborés par « deux générations d’agriculteurs qui œuvrent à la transmission et à la préservation de la nature », a souligné Pascal Fulla dans un clin d’œil à sa fille Léa. Tant il est vrai qu’en Terrasses du Larzac, le Mas de l’Ecriture, c’est aussi une histoire de famille, et de style.

🐟 Au Boucanier, le thon de la Méditerranée s’offre la belle Émotion du Larzac

Nicolas Jean, c’est un jeune et sympathique Lyonnais qui a troqué sa licence physique-chimie contre une licence IV. Le monde de la brasserie et de la restauration, il en connaît tous les codes. Ce job de contacts, il l’a découvert chez lui, dans la capitale des Gaules, puis affirmé ici, dans le sud de la France. Depuis sept ans, il a jeté l’ancre quai Aspirant-Herbert, sur les bords du canal Royal, à Sète.

Lui et son associé François Domingues ont relancé le Boucanier, une institution tombée un temps dans l’oubli, connue des Sétois depuis 1969. Par petites touches décoratives, et dans une ambiance savamment tamisée, ils ont redonné aux murs une patine d’antan qui vogue entre chaleureuse taverne gourmande et maison des plaisirs charnels pour pirates partis trop longtemps en mer. Un kamasutra subliminal, des cordages tressés façon corset, des miroirs dorés et une galerie de personnages tout droit sortis d’un monde interlope, le Boucanier propose un moment de volupté lové dans de larges fauteuils noirs ou des chaises Louis XVI.

A moins qu’on ne préfère les tabourets de bar en métal le temps d’une généreuse ardoise de tapas, avant de s’offrir une dorade ou une lotte, une entrecôte d’Aubrac ou un travers de parc des montagnes. « On change la carte tous les jours, parfois deux fois par jour en fonction des arrivages », raconte Nicolas qui opte pour le circuit-court et une cuisine française traditionnelle qui régale. Comme cette tentacule de poulpe ou encore ce thon rouge mi-cuit en croûte de coriandre qu’il recommande avec le Mas de l’Ecriture. « Les vins des Fulla sont parfaitement équilibrés. La puissance aromatique de la cuvée Émotion n’éteint pas le plat, au contraire, elle le sublime. C’est une valeur sûre », renchérit Nicolas qui peut servir jusqu’à 80 couverts à l’intérieur et 70 en terrasse, avec vue immédiate sur les bateaux et un Mont Saint-Clair éclairé par le soleil tardif des belles nuits d’été.

Le Boucanier est ouvert tous les jours (12h30-15h et 18h30-22h30). Prix moyen : 35 €. Adresse: 4, quai Aspirant-Herbert. 06 50 65 56 26. A savoir : jusqu’au 15 septembre, le restaurant présente les portraits abstraits de la peintre sétoise Francine Laurent.

Soleil couchant, petit vent rafraîchissant ou giboulées de printemps décalées dans le temps, la 21ème Circulade 2024 des Terrasses du Larzac a rassemblé 

2 000 amateurs de vin, les vendredi 5 et samedi 6 juillet, à Jonquières. Dans sa version diurne ou nocturne, cette balade vigneronne, qui avait, cette année, posé ses barriques et ses barnums au milieu des vignes et des olivettes, a été l’occasion de croiser des bataillons de promeneurs, verre en bandoulière et chapeau de paille vissé sur la tête, en goguette au pied du Mont Saint Baudille et du Pic du Vissou.

Dès les premiers mètres à la sortie du village, le virage par le Mas de l’Ecriture a permis une première approche visuelle avec le domaine et ses parcelles en pleine évolution. Une rencontre prolongée lors de l’étape 4, à l’heure gourmande du pavé de veau IGP de l’Aveyron et du Ségala, servi sur un crémeux de petits pois, pain perdu aux fèves et oignons doux de Lézignan. L’accord parfait !

L’occasion aussi pour Pascal Fulla, sa fille Léa, Patrice le chef de culture et Honorine la commerciale de servir, commenter et répondre aux nombreuses questions sur l’élaboration de L’Emotion 2021, la cuvée proposée aux gourmets désireux d’en savoir plus sur le terroir, la vinification et l’élevage de cet assemblage des cinq cépages de l’appellation (40% syrah, mourvèdre, cinsault, grenache et carignan).

 🌿 L’heure des délicates pulvérisations d’ortie, prêle des champs et consoude sur les vignes Bio du domaine

Depuis plus de quinze ans, la pratique de l’agriculture Bio certifiée par ECOCERT est le socle de la culture des vignes du Mas de l’Ecriture.

Cette pratique est complétée par des apports foliaires d’acides aminés et d'oligo-éléments effectués régulièrement, à des jours et horaires précis, pour dynamiser naturellement le végétal.

Ainsi, en ce début de période estivale, nous pulvérisons au lever cosmique du soleil des préparations à base d’ortie, de prêle des champs et de consoude.

L’ortie stimule la circulation de la sève, régule le développement de la plante et favorise la lutte contre la chlorose. Elle améliore aussi la nouaison et la durée de floraison.

La prêle des champs contient jusqu’à 10% de silice. C’est très bon re-minéralisant aux qualités anti-fongiques reconnues. Elle stimule les défenses immunitaires de la plante et lui permet de résister plus efficacement contre les maladies cryptogamiques comme le mildiou ou l’oïdium.

Enfin, la consoude contient de l’allantoïne, molécule qui améliore la multiplication cellulaire. Elle est par ailleurs un inhibiteur bactérien qui favorise un environnement sain.

La combinaison de ces apports foliaires naturels, riches en acides aminés et oligo-éléments possède aussi une action antistress hydrique, et permet à la vigne de mieux résister aux agressions extérieures.

Cette façon de procéder constitue l’une des réponses douces apportées par le Mas de l’Écriture pour faire face aux changements climatiques.